I. La recherche botanique et les premiers jardins d’essais à l’aube de la période coloniale (1735-1870)
II. Le temps des jardins d’essais dans l’Empire colonial français (1880-1899)
III. Réorganisation des services agricoles coloniaux et redéfinition du rôle des jardins d’essais (1899-1914)
IV. L’essor de l’agronomie française après la première guerre mondiale dans le cadre de la nouvelle politique économique des colonies
Contexte historique :
Sur le plan botanique et horticole, l’ensemble du fait colonial a été un vaste fait d’acclimatation au sens figuré et scientifique du terme. Une fois la conquête d’un territoire assurée, la question qui s’est posée était de savoir comment tirer au mieux profit des colonies.
LA RECHERCHE BOTANIQUE ET LES PREMIERS JARDINS D’ESSAIS A L’AUBE DE LA PERIODE COLONIALE (1735-1870)
Les recherches botaniques et les échanges de végétaux ne datent pas de la fin du XIXème siècle et de son idéologie expansionniste coloniale. En effet, depuis la découverte du « nouveau monde », les naturalistes qui ont voyagé et fait voyager avec eux animaux et végétaux, s’interrogent sur les possibilités de les acclimater sous de nouveaux cieux. Depuis l’invention de la serre Ward par le docteur britannique du même nom, les plantes voyagent dans de bonnes conditions. De ce fait, dès les premières entreprises de colonisation, des jardins botaniques coloniaux avaient été créés, comme le jardin des Pamplemousses sur l’île de France (Maurice) vers 1735, celui de Saint Denis de la Réunion en 1769, de la Gabrielle à Cayenne en 1778[1].
Suite au traité de Paris de 1763, la France avait perdu au profit de l’Angleterre un premier empire colonial. Cependant, le contexte postrévolutionnaire et la nécessité de nourrir la jeune République va conduire les pouvoirs publics à faire de la recherche agronomique tropicale un enjeu de société. Le 10 juin 1793 est créé le Muséum d’histoire naturelle qui est à la fois un lieu d’expériences, de promenade publique et de bibliothèque. C’est de cette institution que va naître le développement d’un nouveau concept : l’acclimatation. Celle-ci passe par plusieurs phases : des graines sont sélectionnées puis cultivées dans des climats intermédiaires, celui des serres ou de jardins d’expériences appelées aussi jardins d’essais ou jardins coloniaux, avant que, parmi les générations suivantes, de jeunes plantes soient à nouveau sélectionnées et réintroduites en France, souvent de façon transitoire, dans les jardins botaniques des ports tels Nantes ou Marseille[2].
A la Restauration, le France ne possède plus que quelques rares colonies : Un jardin est établi à Pondichéry en 1827. Charles X souhaitant renouer avec le prestige monarchique se lance dans la conquête de l’Algérie. Après la capitulation d’Alger en 1830, le jardin d’essais du Hamma est créé en 1832 à Alger. A sa suite, une vingtaine d’autres jardins d’essais voient le jour en Algérie, tels ceux de Bône en 1838 et de Constantine en 1840. L’élaboration de bases scientifiques d’acclimatation en Algérie va favoriser un mouvement scientifique et pratique d’échange et d’acclimatation d’animaux et de plantes.
Sous le Second Empire, l’expansion coloniale se fait de façon limitée avec un accroissement territorial au Sénégal, ainsi qu’avec le contrôle de la Cochinchine et de la Nouvelle-Calédonie, ainsi que l’établissement d’un protectorat sur le Cambodge. Concomitamment à cette extension, les progrès du transport, grâce à l’invention du moteur à vapeur et à l’établissement du chemin de fer, facilitent également le transfert des plantes. De ce fait, l’introduction et de l’acclimatation des végétaux va favoriser un système économique et culturel alors en profonde mutation. La section algérienne était de loin, la plus nombreuse et la plus active des branches coloniales. Le jardin d’essais d’Alger était le modèle des jardins d’essais de la colonie. Cependant, en 1867, suite à certaine désillusions, l’engouement pour l’acclimatation déclina, et les jardins périclitèrent[3].
LE TEMPS DES JARDINS D’ESSAIS DANS L’EMPIRE COLONIAL FRANÇAIS (1880-1899)
C’est avec la 3ème République, animée par un désir de revanche symbolique après la perte de l’Alsace Lorraine, que la France va mener une politique coloniale expansionniste en lien avec les thèses prônant le mythe de la supériorité civilisatrice de l’homme blanc. Pour la République française d’après la défaite de 1870, l’aventure coloniale a pu, sans doute, représenter des compensations réelles et symboliques, d’autant qu’on la créditait de nombreuses justifications : économiques, humanistes et civilisatrices, scientifiques, cognitives et, pourquoi pas touristiques… C’est dans ce climat expansionniste, qu’un puissant mouvement d’opinion a donné naissance au « Parti colonial » français. Pour ce dernier, les vastes territoires qui passent progressivement sous influence ou hégémonie française renferment des richesses naturelles considérables. À la fin du XIXème siècle, la France a reconstitué un domaine de plusieurs millions de km2 en Afrique du Nord et dans les régions intertropicales du globe. L’un des buts principaux de l’acte colonial a été l'exploitation d'avantages réels ou supposés d'un territoire au profit de sa métropole ou de ses colons. La mise en valeur de la colonie au service de la métropole passait essentiellement par la vente de biens manufacturés, l’obtention des denrées tropicales, des cultures industrielles puis des produits du sous-sol, et la levée de l’impôt[4].
C’est au cours du XIXème siècle également, que se développent des pratiques nouvelles en matière de science du végétal, parallèlement à l’expansion de l’empire colonial. Pour toutes les instances coloniales, l’agriculture et son amélioration ont un rôle prépondérant dans la gestion économique des colonies. Après le jardin de Saigon établi en 1863 d’autres créations suivent : Hanoi en 1886 ; Libreville au Gabon en 1887 ; Dabou en Côte d’Ivoire en 1893 ; Tunis en 1891 ; Porto-Novo au Dahomey en 1895 ; différents jardins au Soudan, en Guinée, au Sénégal, au Congo, ainsi qu’Ivoloilana et Tananarive à Madagascar en 1897[5].
Ces jardins d’essais échangent des plantes de tous les continents. Leurs buts premiers est de servir de source d’approvisionnement de graines et de plants et de fournir des renseignements culturaux aux colons. On y développait aussi des espèces indigènes parmi lesquelles un privilège attentif était accordé aux plantes exportables. On cultivait également dans ces jardins des légumes français pour les besoins des Européens sur place. De nombreuses espèces d’arbres y étaient aussi plantées afin d’embellir les villes et les villages nouvellement construits par des avenues bordées d’alignements, à l’instar de ceux de la métropole.
On peut estimer à près d’une cinquantaine le nombre de ces jardins ainsi apparus, souvent en moins d’une décennie, sur l’ensemble des pays d’Afrique sous administration française. Certains vont se maintenir, se développer et constituer les bases de la recherche agronomique de l’époque et les fondements des services agricoles naissants. Cette dynamique est soutenue par le Muséum national d’Histoire naturelle qui forme ou conseille les principaux responsables et acteurs des jardins d’essais.
Cependant, dès la fin du XIXème siècle, un office colonial privé : l’Union Coloniale Française (UCF), créé en 1893, se donne pour vocation d’œuvrer comme groupe de pression à la mise en valeur de l’Empire, par les bienfaits de la science qui a le pouvoir de transformer la société et les modes de production. C’est en 1894 que le ministère des Colonies est créé car avant cette date les affaires de l’Empire colonial français relevaient du ministère de la Marine. Ce ministère va s’efforcer de contrôler, sinon de maîtriser, les orientations politiques, économiques, sociales, des pays dont il a reçu la tutelle. C’est évidemment dans le domaine économique et plus précisément celui de l’exploitation et de la valorisation des milieux et ressources de ces pays, que va porter en premier son effort[6].
En métropole, les scientifiques du Muséum et le « Parti colonial» sont en désaccord sur la nécessité de mettre en place une science utile pour organiser l'exploitation agricole des colonies. D'un côté, le Muséum voit dans les jardins d'essais des établissements de recherche scientifique centralisant l'organisation des services agricoles ; de l'autre, le « Parti colonial », s'exprimant par la voix de l’UCF, veut en faire des organes de propagande pour attirer les colons agriculteurs et les capitaux dans les territoires coloniaux[7].
En 1897, Jean Dybowski, agronome et inspecteur général des colonies depuis 1892, dénonce une exploitation pure et dure des ressources coloniales et défend la faune et la flore tropicale contre les abus. Il propose de remettre l’activité des jardins d’essais au centre de la politique agricole coloniale. Il déplore l’inexpérience des colons en matière de culture et prône la diffusion d’enseignements techniques à travers les jardins d’essais, en plus de la distribution de plants des espèces reconnues utiles et l’amélioration de ces dernières. Pour cela il requiert un organe fédérateur. Ce rôle avait été joué jusqu’ici par le Muséum d’histoire naturelle. Mais ces jardins d’essais, non assujettis officiellement au Muséum ou à la métropole, sont inégalement gérés. Ils manquent de cohésion et, pour certains, de dynamisme et de valeur scientifique. L’UCF décrie cette situation et réclame pour ses planteurs un office central, à la fois source d’informations techniques et d’approvisionnements. La Revue des cultures coloniales est fondée en 1897, elle se donne pour objectif le développement des « cultures coloniales » et a été pensé par ces concepteurs de l’UCF, comme une étape vers la création d’un office de renseignement central en faisant également pression sur le ministère des colonies pour la fondation d’un jardin colonial central[8].
En octobre 1898, une commission est nommée par le ministère des Colonies afin d’évaluer la situation française, de la comparer à celle d’autres pays colonisateurs et de proposer un projet de restructuration. Le rapport est remis le 25 novembre 1898 au ministre des Colonies qui attribue une mission précise aux jardins d’essais coloniaux et à leur service central. Celui-ci devra surveiller le fonctionnement technique des jardins d’essais, recueillir tous les renseignements possibles sur l’agriculture coloniale, pourvoir aux recherches scientifiques dont les jardins auront besoin et enfin distribuer des graines et des plants[9].
Un compromis est trouvé, où le Muséum d’histoire naturelle, malgré sa participation apparente, est perdant. En effet, si la supervision de l’institution nouvelle doit être confiée à un comité supérieur des jardins d’essais présidé par le directeur du Muséum et composé pour partie de professeurs du Muséum, la plupart des autres membres seront choisis par le ministère des Colonies, proche de la riche Union coloniale française. D’autre part, l’institution s’installera sur une partie des terrains du Muséum au bois de Vincennes, mais son budget de construction relèvera du ministère des Colonies[10].
De ce débat résulte, en 1899, la création du Jardin colonial de Nogent. D'abord annexe du Muséum, il devient vite l'organe centralisateur et le principal interlocuteur des jardins d'essais coloniaux. Le rôle du Muséum - conseillé technique, pourvoyeur de graines et de personnel- est peu à peu marginalisé, pour disparaître après la première guerre mondiale. Les jardins d'essais, créés dans un premier temps sans plan d'ensemble, apparaissent alors comme des otages, pris dans le débat sur la place de la science dans l'exploitation des colonies.
REORGANISATION DES SERVICES AGRICOLES COLONIAUX ET REDEFINITION DU ROLE DES JARDINS D’ESSAIS (1899-1914)
L’évolution attendue de cette décision réorganisant les jardins d’essais est d’insuffler une direction nouvelle à la gestion agricole territoriale en faveur de replantations et de la gestion à long terme. Pour l’Union coloniale française, le développement de l’agriculture coloniale doit s’organiser autour de structures travaillant à une meilleure connaissance des possessions françaises, structures faites de stations expérimentales, de recrutement d’agents, de la mise en place de structures administratives ; la formation en particulier d’agronomes spécialisés est recommandé. Il convient également de créer un enseignement spécialisé : C’est l’école nationale supérieure d’agriculture coloniale en 1902[11].
En 1905, puis à nouveau en 1907, des expositions coloniales sont organisées au jardin colonial de Nogent, afin de faire connaître au grand public la nature et l’intérêt des produits coloniaux. Elles sont aussi l’occasion de prouver aux pouvoirs publics la qualité des travaux qui sont conduits au jardin colonial.
C’est sous l’impulsion des agronomes du jardin colonial de Nogent, opposés à l’horticulture et la botanique appliquée, que l’agronomie coloniale va émergée. L’analyse chimique des sols, l’expérimentation comparative de fumure ou de variétés en station vont se développer. Pour les nouveaux agronomes coloniaux, le nombre d’espèces utiles est restreint. D’ailleurs la liste des plantes offertes par le jardin colonial se caractérise par une diversité moindre de genre et d’espèces pour les produits économiquement éprouvés. D’autre part, les agronomes coloniaux intègrent plus volontiers les aspects économiques et l’analyse des conditions de production que les botanistes de l’ancienne génération[12].
Peu à peu, les jardins d’essais vont se spécialiser dans l’agriculture de plantation en se concentrant vers l’amélioration de l’agriculture autochtone. C’est l’économie de traite que les pouvoirs coloniaux vont organiser en développant les infrastructures et en encourageant l’agriculture locale, au moyen de méthodes diverses : impôt de capitation, champ du commandant, encadrement technique, organisations des transactions, etc. Il apparait aux administrations coloniales que l’intérêt de la métropole, tout comme la richesse de la colonie, ne s’identifie plus à la seule prospérité de quelques planteurs. Dès lors, l’action agricole ne saurait se réduire à la fourniture aux planteurs d’une main d’œuvre bon marché, de plants et de conseils. Cette évolution entraine un intérêt nouveau pour les paysans « indigènes » qui se voit reconnu comme des producteurs et le regard des agronomes se tourne vers les plantes qu’ils estiment raisonnablement faire adopter par ces paysans : c'est-à-dire les cultures anciennement cultivées[13].
Autour de 1910, les principaux dirigeants des services agricoles coloniaux estiment que les jardins d’essais doivent être supprimés ou recentrés sur le développement des cultures maraîchères dans les villes et sur les cessions de plants. Pour avoir une action sur la production indigène, il faut sortir du jardin et mettre sur pied un encadrement étroit des agriculteurs par des agents européens et des auxiliaires indigènes redéployés sur l’ensemble des régions de production. L’amélioration de ces cultures indigènes et des quelques cultures riches ayant fait leur preuve de leur intérêt économique doit être menée dans des stations expérimentales spécialisées conduisant des expériences agronomiques en grand et privilégiant la sélection plutôt que les introductions[14].
En 1912, le ministère des colonies charge le botaniste et explorateur Auguste Chevalier, d’une mission d’inspection des jardins d’essais africains, afin de les réorganiser en les réorientant vers le développement de la culture des plantes fournissant les principales denrées coloniales : coton, café, cacao, graines oléagineuses, et cultures vivrières. Dans son rapport, Chevalier dresse un triste état des lieux des jardins d’essais. Il insiste sur l’urgence de créer des stations spécialisées sur un seul produit. Mais ce n’est qu’après la première guerre mondiale, dans le cadre de la politique de « mise en valeur » de l’Empire colonial que les stations expérimentales spécialisées vont être encouragées[15].
L’ESSOR DE L’AGRONOMIE FRANCAISE APRES LA PREMIERE GUERRE MONDIALE DANS LE CADRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE ECONOMIQUE DES COLLONIES
Avec la première guerre mondiale, l’administration coloniale changea de cap et orienta sa politique vers un approvisionnement accru des matières premières vers la métropole. Les essais de culture furent mis de côté pour favoriser la production massive et rapide de culture. Après la guerre, le parti colonial intensifia sa propagande en faveur de la mise en valeur de l’Empire comme solution à la crise économique et monétaire. Les acteurs coloniaux prônèrent une politique économique plus cohérente pour une exploitation plus rationnelle des colonies. Les représentants de l’agronomie coloniale s’accordent alors sur le fait que l’intensification de la production agricole doit reposer sur la science et le développement des communications[16].
En mai 1918, l’Union coloniale française (UCF) organisa le congrès d’agriculture coloniale. Le Muséum, toujours en concurrence avec le jardin colonial de Nogent, est écarté une nouvelle fois, car ce sont les agronomes coloniaux et non les naturalistes qui furent les principaux bénéficiaires de l’organisation scientifique de l’agriculture aux colonies. Le congrès déboucha sur la création du Comité d’action agricole et colonisatrice. Les pratiques des jardins d’essais et l’inventaire botanique sont clairement rejetés au profit de l’amélioration des productions déjà éprouvées. En 1921, l’école et le jardin de Nogent, dont les moyens financiers ont été augmentés, sont regroupés pour former l’Institut national d’agronomie coloniale (INAC)[17].
La priorité donnée à l’exploitation et à l’amélioration d’un nombre limité de cultures (indigènes ou de plantations), entraîna l’introduction de nouvelles pratiques horticoles hors de l’espace restreint des jardins d’essais, privilégiant plutôt les vastes stations consacrées à l’étude d’une seule plante. Ces stations, localisées hors des chefs lieux des colonies reflètent une emprise coloniale accrue vers l’intérieur des terres. L’amélioration génétique et la production de semences sélectionnées constitua la mission prioritaire des stations spécialisées. Dans les années 1920, la promotion de ces stations mit en avant la sélection génétique comme emblème de la nouvelle politique agricole fondée sur la science.
A partir des années 1930, chaque culture prioritaire fit l’objet d’un institut spécialisé : L’Institut français du caoutchouc fut créé en 1936, l’IRHO pour les oléagineux et l’IFAC pour les fruits en 1942, l’IRCT pour le coton en 1946, le CTFT pour les forêts en 1949, l’IRCT pour les plantes stimulantes en 1957 et l’IRAT pour les cultures vivrières en 1960. Ces instituts sont aujourd’hui réunis au sein du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) dont le siège est toujours au jardin colonial de Nogent sur Marne renommé : Jardin d’agronomie tropicale[18].
[1] LEVEQUE Isabelle, PINON Dominique, GRIFFON Michel, Le jardin d'agronomie tropicale : de l'agriculture coloniale au développement durable, 2005, Paris, Actes Sud, Montpellier, CIRAD, p. 33
[2] Ibid., p. 35
[3] BONNEUIL Christophe et KLEICHE Mina, Du jardin d’essais colonial à la station expérimentale 1880-1930 : éléments pour une histoire du Cirad, Éditions du Cirad, Paris, 1993, p. 20
[4] BLANCHARD Pascal, BANCEL Nicolas, VERGES Françoise, La colonisation française, Paris, Milan, 2012, 63 p.
[5] BONNEUIL Christophe, KLEICHE Mina, Op. Cit., p. 25
[6] TOURTE René, Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone, Volume IV: La période coloniale et les grands moments des jardins d'essais : 1885/1890 - 1914/1918, FAO, 2010, p. 6
[7] BONNEUIL Christophe, KLEICHE Mina, Op. Cit., p. 37
[8] Ibid. p. 38
[9] TOURTE René, Op. Cit., p. 58
[10] Ibid. p. 39
[11] BONNEUIL Christophe et KLEICHE Mina, Op. Cit., p. 38
[12] Ibid. P. 49
[13] Ibid., p. 48
[14] BONNEUIL Christophe et KLEICHE Mina, Op. Cit., p. 41
[15] TOURTE René, Op cit., p. 65
[16] BONNEUIL Christophe et KLEICHE Mina, Op. Cit., p. 44
[17] Ibid., p. 45
[18] VOLPER Serge, BICHAT Hervé, Des jardins d’essai au Cirad : une épopée scientifique française, Histoire de la recherche contemporaine, Tome III - N°2, 2014, p. 123